Aux portes du temple – Didier Maes
Aux portes du Temple s’arrête la vie profane. Les Francs-Maçons deviennent autres. Ils entrent dans le Saint des Saints, dans leur univers sacré, réservé aux seuls initiés. C’est dans cet univers qu’Olivier Berteaux vous invite cette fois. Avec lui, vous suivrez le processus de recrutement d’un néophyte et son itinéraire depuis son premier contact avec l’Ordre jusqu’à son initiation.
Vous pourrez vivre l’évolution de sa quête spirituelle au fil des grades d’Apprenti, de Compagnon et puis de Maître. Dans son récit, Olivier Berteaux vous fera partager ses moments d’émerveillement et de plénitude mais aussi ses craintes et ses désillusions. Il invite finalement tous les Frères et Sœurs à relever l’incroyable défi d’une Maçonnerie unie et vraiment universelle. Tous les faits et personnages repris dans ce roman sont inspirés de l’actualité maçonnique des dix dernières années en Belgique et en France.
Les lecteurs avertis pourront décoder ; les profanes y trouveront une information de qualité, puisée à la source.
Biographie de l’auteur
L’auteur. Didier Maes est né à Soignies, en Belgique, le 15 août 1958. Il y a suivi des études secondaires classiques (Latin-Grec) au Collège Saint-Vincent avant de faire une licence en Philologie Romane à l’Université Catholique de Louvain. Après seize ans dans l’enseignement supérieur économique, il est muté dans le pédagogique. Il qualifie ce changement de « salvateur » car il lui a permis de relever un vrai défi de reconversion dans une carrière d’enseignant, par définition horizontale. Il assure maintenant des cours de français et plus spécifiquement de Français Langue Etrangère (FLE) en régendat à la Haute Ecole Louvain-en-Hainaut à Braine-le-Comte. Il a été collaborateur indépendant de divers journaux belges : La Nouvelle Gazette, La Dernière Heure et Le Vif/L’Express. Invité à travailler pour une agence de publicité à Mons, il a renoncé à la presse écrite en 1990. Agréé comme Consultant en Gestion commerciale et Management par la Région Wallonne, il a rempli de nombreuses missions en PME. Cette expérience de la communication industrielle lui a donné un réel sens du concret. Son style d’écriture en est inspiré : il se veut fluide et facilement accessible. Le lecteur doit avoir du plaisir à lire ; il doit pouvoir dépasser les mots pour découvrir des images et partager des sentiments. Professeur dans l’âme, il a le besoin d’expliquer, de faire comprendre, de rendre accessible même les choses les plus graves. Parfois sur un ton un rien provocateur : « Un cancer peut être une chance ». Parfois comme un vrai didacticien quand il décrit l’itinéraire du Franc-Maçon au travers des différents grades. « La tête dans les étoiles mais les pieds sur Terre », voilà comment ses proches le qualifient souvent. « Un homme qui a la chance d’aimer sa vie, malgré les coups du sort », voilà comment il se définit.
Mais la peur, l’inquiétude, le doute fait partie du chemin initiatique. Le néophyte ne prends pas le train fantôme dans une fête foraine. Didier Maes, dans ce que je lis du résumé de son livre donne la gamelle aux curieux de tous poils. Il rompt, sous couvert de mots bien étudiés le serment qu’il a fait de ne jamais livrer les secrets des Maçons. Tout cela ne veut plus rien dire. La Maçonnerie est devenue un club pour les nouveaux bourgeois qui veulent mettre un peu de piment dans leur pauvre existence, alors qu’elle est en réalité un chemin qui va de l’obscur à la lumière, mais pas n’importe comment. La plupart des Maîtres sont des gens orgueilleux qui aiment le faste et les décorations plein la poitrine. Il n’y a plus de place pour la véritable humilité, celle qui consiste à mettre son ego de côté. Il y a parfois des batailles entre obédiences, cela provoque des schismes, des démissions de Parfaits comme les anciens Chevaliers du Temple qui reconnaissaient la véritable identité d’un « Pur ». Tout cela est galvaudé et ne sert qu’à embrouiller les véritables cherchants, tous isolés dans leur coin. Il existe bien une hiérarchie dans la Maçonnerie, mais elle est intrinsèque au chemin du respect de sa propre identité et ainsi celle de l’autre plus importante encore. Je me fais l’avocat du diable qui louvoie dans les quilles d’un jeu envahi par des santons de Provence. Un vrai didacticien n’est pas un vrai Maçon. Un vrai Maçon travaille à faible lumière et ce n’est pas la curiosité qui fera de lui ce qu’il deviendra en travaillant comme un homme libre et vertueux.