Anesthésiste de Besançon : « Devenir franc-maçon, ça évite les problèmes ! »
Voilà une information qui risque d’alimenter bon nombres de sites anti-maçonniques !
L’anesthésiste soupçonné de 24 empoisonnements et laissé libre a-t-il bénéficié d’un traitement de faveur ? Des écoutes versées au dossier pourraient suggérer une proximité entre un magistrat et son avocat. Ce dernier dément.
Les dés étaient-ils pipés ? Ce mercredi, le docteur Frédéric Péchier, mis en examen pour 24 empoisonnements, dont neuf mortels, a été maintenu sous contrôle judiciaire par la chambre de l’instruction de Besançon (Doubs), échappant une nouvelle fois à un placement en détention provisoire. Une décision mal vécue par les parties civiles et désormais entachée d’un soupçon de partialité. C’est le médecin lui-même, dans des écoutes réalisées durant l’enquête, qui évoque des liens entre ses avocats et le président de cette même chambre de l’instruction.
En 2017, alors qu’il est déjà inquiété dans sept cas d’empoisonnements, mais laissé libre sous contrôle judiciaire, Frédéric Péchier rapporte à sa femme un échange qu’il a eu avec Me Randall Schwerdorffer, son avocat. Le juge « lui a dit qu’il n’était pas du tout persuadé de ma culpabilité », raconte-il, selon des informations d’un journaliste du Point publiées sur Twitter et confirmées au Parisien par une source proche du dossier.
« Devenir franc-maçon, ça évite les problèmes ! »
« S’il l’a dit, c’est qu’il pense que je suis innocent mais qu’il ne peut pas le dire ouvertement », poursuit le médecin, qui évoque aussi un déjeuner entre l’avocat et le magistrat. « Devenir franc-maçon, ça évite les problèmes ! », s’emballe-t-il un autre jour, supposant que les deux hommes « sont peut-être dans la même confrérie ».
« Des attaques ignobles », balaie Me Schwerdorffer, qui assume son appartenance à une loge maçonnique mais réfute les accusations : « Je n’ai jamais évoqué avec ce magistrat le fond du dossier », répète-t-il, rappelant qu’avant la chambre de l’instruction, au soir de sa nouvelle mise en examen le 16 mai dernier, une autre juge avait déjà décidé de ne pas incarcérer l’anesthésiste. Qu’importe, pour (…)
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