L’initiation maçonnique et les symboles alchimique, sont d’une portée universelle…Et certains francs-maçons, (Jean-Marie Ragon 1781 – 1862, Oswald Wirth 1860-1943), lient étroitement l’alchimie mystique et la maçonnerie ésotérique.
Il existe un ouvrage de référence en la matière intitulé « Mutus Liber » : une des iconographie de référence dans le domaine de l’Alchimie, il est constitué de 15 planches de dessins alchimique pratiquement sans aucun texte, c’est la raison de son titre « Mutus Liber » : le livre muet.
Voici donc un dossier « particulier » sur l’ouvrage alchimique « Mutus Liber » disponible sur le site « Lux Orientalis : Légendes et Mythes »
Extrait :
Le Mutus Liber fait partie des grands classiques de l’alchimie. Cet ouvrage est d’autant plus remarquable que, contrairement aux autres références sur le sujet (« la Table d’émeraude » par exemple, pour citer la plus connue), il ne consiste pas en un texte mais essentiellement en images. C’est ce qui pousse à traduire son titre par « le livre muet », quoique cette traduction, par trop évidente, soit contestée : à l’image des « mutuae artes », qui ne sont pas les « arts muets » mais les « arts symboliques », le Mutus Liber ne serait pas « le livre muet » mais le « livre symbolique ». Il est en tous cas certain qu’il fut rédigé dans un langage universel : des dessins et des symboles, et peut-être faut-il y voir la clé de son succès.
Cette bande dessinée, puisque c’en est une, fut publiée en 1677 par Pierre Savouret à La Rochelle. L’auteur, anonyme, pourrait être identifié en la personne d’un certain Isaac Baulot, fils de chirurgien, détenteur de nombreuses formules de remèdes, qui fréquentait les cabinets de curiosités et les auteurs d’écrits religieux, et à qui John Locke en personne aurait rendu visite lors de son passage à La Rochelle. Mais, selon Jean Flouret, le Mutus Liber, à travers cet auteur, pourrait être le fruit d’une recherche collective, le produit de toute une mouvance de philosophes dont cette ville et ce siècle étaient si riches.
Il faut avertir le lecteur que la comparaison analogique du Mutus Liber et du PILGRIM, le paradigme étudié sur ce site, souffre une exception : l’emplacement de l’étape 4, qui se trouve tout à fait à la fin du processus. Je livre, dans les commentaires de ces étapes, une tentative d’explication de cette incongruité. A cette seule exception près, les indices des étapes 1 à 7 se trouvent bien dans le Mutus Liber, et dans l’ordre.
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