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ALBERT PIKE, PROFANE


MISCELLANÉES MAÇONNIQUES par Guy Chassagnard

Chronique 411

1869 – Albert Pike, profane

Écrivain, poète, érudit, soldat, philanthrope, philosophe, homme de loi… 

Telles sont quelques unes des qualités morales et professionnelles dont Albert Pike aurait pu, sa vie durant, faire état pour se présenter. 

Albert Pike est né en 1809 à Boston, Massachusetts. Admis à l’Université Harvard, il n’a pu en suivre les cours pour des raisons financières. 

Son premier emploi à été celui d’instituteur. 

À l’âge de vingt-deux ans, il quitte son État natal pour l’Ouest où il vit de la chasse et du commerce. 

S’installant en Arkansas, État du sud américain, il redevient instituteur, tout en collaborant, en journaliste ama­­teur, au quotidien The Arkansas Advocate de Little Rock, dont il ne tarde pas à être propriétaire. 

C’est alors qu’il entreprend des études de droit qui le conduisent au barreau de Little Rock. 

Suit la publication de plusieurs ouvrages de droit et de… poésie.

Quand la guerre américano-mexicaine éclate, en 1846, Albert Pike rejoint la cavalerie de l’union, avec le grade de capitaine ; et participe à la célèbre bataille de Buena Vista qui voit la défaite du général mexicain Antonio López de Santa Anna. 

Il gagne ensuite la Nouvelle Orléans où il s’installe comme avocat ; œuvrant à la création d’une ligne ferroviaire reliant la Louisiane au Pacifique. 

Dès les premiers jours de la guerre de Sécession, en 1861, Albert Pike rejoint les confédérés. 

Il est alors nommé général de brigade et reçoit le commandement des territoires indiens des « tribus civilisées » (Cherokee, Comanches, etc.) ; il y est chargé de constituer plusieurs régiments de volontaires. 

Mais dès l’année suivante il démissionne de l’armée. En 1867, Albert Pike est éditeur du journal The Memphis Daily Appeal. 

En 1869, il s’installe comme avocat à Washington, où il demeurera jusqu’à sa mort, survenue en 1892.


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En franc-maçon de tradition, attaché à l’histoire de ce qui fut jadis le Métier de la Maçonnerie avant que de devenir la Maçonnerie spéculative des Maçons libres et acceptés, notre frère Guy Chassagnard met en chroniques ce qu’il a appris dans le temple et… dans les textes ; en quarante et quelques années de pratique maçonnique. Ceci selon un principe qui lui est cher : Apprendre en apprenti, comprendre en compagnon, partager en maître. 

© Guy Chassagnard – Auteur de  :

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A.S.: