La romancière franco-camerounaise, Calixthe Beyala, auteure de Les Honneurs perdus, grand prix du roman de l’Académie française en 1996 s’en est pris ouvertement à la franc-maçonnerie en Afrique, comparant son influence en Occident et en Afrique:
« L’Afrique et ses loges maçonniques à la noix. Les maçons en Occident bâtissent leur pays, construisent des cathédrales, veillent au bon fonctionnement de la société, en améliorent les règles, proposent des lois avant-gardistes pour le bien de tous »
« En Afrique, les maçons ne bâtissent rien : ils détruisent. Ils détruisent les sociétés originelles sans proposer d’alternative ; ils construisent des écoles poubelles et des entreprises qui maltraitent leurs employés. Ils obligent des jeunes à poser des actes honteux pour leur donner le moindre job… En Afrique, les maçons confisquent les pays. Le pouvoir économique, politique et le tout à l’avenant sans se soucier du bien-être des populations », ajoute l’auteure de « l’homme qui m’offrait le ciel ».
« En réalité, la maçonnerie africaine est constituée de crapules dont le seul but est de s’enrichir, de dominer les populations, de les affamer, de les réduire en esclavage, presque. En Afrique, les maçons font des rites, des rites de sorcellerie qui n’ont rien à voir avec ce qui se pratique en Europe. Les maçons en Afrique sont dans une secte qui n’a de la franc-maçonnerie que le noble nom »
Source : Actu Cameroun