Pendant des années, on m’a posé cette question : à quel ordre maçonnique appartenez-vous ? A ces obéissances ?
Cette question m’a toujours fait un peu sourire, car elle me rappelait les scènes typiques des villages de l’intérieur, où lorsqu’un nouveau visage apparaissait aux alentours, on l’arrêtait avec une excuse triviale et on lui demandait : « à qui appartiens-tu ? » ?
L’appartenance maçonnique … un article du site italien Expartibus de novembre 2022
Est-il nécessaire que le franc-maçon déclare toujours tout cela ? Ou suffit-il qu’il travaille en diffusant ses idéaux et ses principes ?
Le mot appartenance est utilisé pour indiquer l’adhésion à une collectivité, une communauté, un groupe, une association ; indique une condition « d’inclusion » et de reconnaissance en tant que membre.
Les groupes, à leur tour, ont une vie diversement changeante : ils naissent, se développent, se consolident au fil du temps et se dissolvent. Leur existence a toujours reposé sur le fait que l’homme, par nature, a tendance à s’agréger avec les autres : cette cohésion peut conduire à l’épanouissement personnel de chaque affilié.
L’identité, en revanche, est tout ce qui rend une entité définie et reconnaissable, car elle possède un ensemble de qualités ou de caractéristiques qui la différencient des autres.
L’appartenance à une Loge, entendue comme « sentiment d’identité », comme expression d’adhésion culturelle, idéologique et, pourquoi pas, affective, favorise le développement d’une identité maçonnique.
Il se transforme en sentiment, devient un sentiment d’inclusion et représente la perception de notre valeur dans un contexte donné ; en fait, nous nous sentons à notre place lorsque nous percevons que nous sommes acceptés, lorsque nos différences sont reconnues, tolérées et acceptées, lorsque nous nous sentons connectés aux autres.
Il ne suffit pas de faire partie d’une Loge, il faut s’y identifier. Le sentiment d’appartenir à un atelier repose sur la sensation de confort et de plaisir, sur la conscience d’être à Séoul et sur la certitude du savoir que d’autres personnes vivent aussi dans ce même état de béatitude.
Lorsque nous acceptons et partageons les valeurs et la culture de la Loge dans laquelle nous vivons, nous ressentons une similitude et donc un sens du « nous » ; c’est ici aussi que se développe l’identité d’un franc-maçon.
Le franc-maçon travaille en divulguant ses idéaux et ses principes, gardant parfois le silence sur son appartenance maçonnique, adoptant une attitude et un style de vie qui le distingueront même dans la société profane.
« Appartenir » signifie générer un bagage commun de principes moraux, éthiques, de croyances, d’idéaux, qui soutient la réalisation d’une identité maçonnique capable de la rendre « différente » des autres, mais, en même temps, reconnaissable aux yeux des autres Frères .
Je ne fréquenterai peut-être aucune Loge, mais j’en appartiendrai pour toujours, car je peux la quitter physiquement, mais elle ne me quittera plus jamais.
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Je n'appartiens à aucun corps maçonnique mais je travaille dans un Ordre et plusieurs ateliers.
Bonjour et tous mes vœux pour 2023,
J’aurai aimé entendre parler du Rite pratiqué et de son corollaire qui est le tablier que nous portons.
Plus qu’une obédience ou un ordre les rituels sont la base de nos réunions et des progressions que nous faisons tout au cours de notre vie maçonnique.
L’obédience est plus une entité « profane » qui gère plus qu’elle n’instruit. C’est au travers de ces rituels que nous nous différencions les uns de autres, c’est grâce à leurs différences que l’on peut comprendre le chemin que l’on suit et celui des autres…
Nous ne sommes pas ensemble pour nous féliciter les uns les autres. Mais mon Frère, je suis content d'être venu pour t'entendre.