Si d’aventure en Charente une femme se décidait à frapper à la porte d’un des temples du Grand Orient de France, il y a de grande » chance » voire une certitude qu’elle soit « blackboulé » … La décision prise lors du Convent de Vichy d’initier les femmes est loin d’être aussi simple à mettre en application …
«Si être une femme est de toute façon rédhibitoire chez nous au terme de la longue enquête que nous menons pour examiner les candidatures, elles ont tout le loisir de rejoindre d’autres obédiences telles la Grande Loge féminine de France [GLFF] ou le Droit humain » Voila en substance ce que déclare un vénérable maître d’un des 5 loges charentaises du GODF dans le quotidien « Charente Libre »
Que pensez-vous d’une telle décision ? Pour ma part, il a assez dérangeant d’accepter une candidature en sachant pertinemment qu’elle sera rejetée…
Extrait :
La décision a fait l’effet d’un électrochoc dans un paysage maçonnique très masculin. En septembre à l’occasion du convent de Vichy (1), le Grand Orient de France (GO), première obédience en France (50 000 frères), a reconnu la liberté de ses loges d’initier des femmes. Une petite révolution signant l’épilogue d’un interminable feuilleton remis sur le métier chaque année par la fédération d’ateliers quasi tricentenaires.
Le sujet conserverait un intérêt strictement national si les francs-maçons des cinq loges charentaises du GO – deux à Angoulême, une à Cognac, une à Confolens et une à Ruffec, soit environ 250 frères – n’avaient pas décidé de se positionner à contre-courant du vote proclamé au sommet de la pyramide. Ils continueront de blackbouler (2) les femmes. Les vénérables des loges d’Angoulême ont accepté d’expliquer pourquoi. À visage découvert quand la plupart des frères cultivent le secret.
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