Jean-Pierre Chiambaretta, animera, vendredi 1er octobre, à partir de 20h30, à l’Espace Clément-Marot, à Cahors, une conférence publique (entrée gratuite) sur les enjeux de l’éthique et de la bioéthique, en présence de deux conseillers de l’ordre. Il est invité des quatre loges du Grand Orient de France du Lot. Jean-Pierre Chiambaretta est le rapporteur de la commission de santé publique et de bioéthique du GODF.
Interview de Jean Pierre Chiambaretta sur l’éditorial « La Dépêche«
Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/09/30/917367-Les-freres-et-la-bioethique.html
L’éthique et la bioéthique sont-elles des préoccupations nouvelles des frères du GO?
Pas du tout. Nous réfléchissons à ces questions essentielles depuis de nombreuses années dans les Loges. Nous avons joué un rôle important dans la loi Veil sur l’avortement mais aussi sur les questions de bio-éthique. La commission travaille depuis dix ans avec des Frères du GO venus de toute la France mais aussi des sœurs et des frères d’obédiences amies et des experts qui ne sont pas francs-maçons. Nous avons l’habitude de dire au GO que tout ce qui touche à l’Homme nous intéresse. Nous sommes des humanistes et les sujets d’éthique et de bioéthique concernent l’avenir de l’Humanité.
Quels sont les principes qui guident votre réflexion ?
Nous œuvrons dans deux directions. De l’extérieur vers l’intérieur en recevant des experts. Et dans l’autre en essayant de diffuser nos réflexions à l’extérieur de nos ateliers. C’est ainsi que nous avons organisé, à Toulouse, le 5 juin, notre 7e journée citoyenne autour la question du corps humain, des greffes et des dons d’organes. J’ajoute que nos travaux représentant plus de 1 000 pages et sont diffusés sur le site internet du GODF.
Sur quoi avez-vous travaillé ces dernières années ?
Nous avons débattu de la stérilisation des personnes aux facultés mentales altérées, de la confidentialité des soins aux mineurs mais aussi du clonage, de l’homoparentalité du dossier médical, de l’hôpital de demain, des enjeux des nouvelles technologies, de l’adoption, de la fin de vie. C’est un travail de fond que nous prenons le temps d’accomplir, loin de l’agitation quotidienne. Nous sommes dans l’utopie.