Art royal et régularité : dans la tradition de 1723-1730 – Patrick Négrier
Séance de dédicace à la Librairie Maçonnique DETRAD 18 rue Cadet 75009 Paris le jeudi 30 septembre 2010 de 17h30 à 20 h00.
Mot de l’éditeur :
A l’occasion des trente années d’activités maçonniques du philosophe Patrick Négrier au service de la Tradition, nous publions le dernier ouvrage maçonnique de cet auteur : Art royal et régularité dans la tradition de 1723-1730. Ce livre s adresse aux amateurs intéressés par l’histoire de l’institution et de la pensée maçonniques mais aussi aux francs-maçons désireux de pratiquer la maçonnerie conformément à l’une des formes originelles du rite du Mot de maçon (1637-1751) et à la religion naturelle (orthopraxis morale) prescrite par les Constitutions d’Anderson et de Désaguliers de 1723. Lues dans une perspective critique qui en modernise le contenu en dépassant ce que leur conservatisme social avait de contraire à la raison : l exclusion active des serfs et la non-remise en question de la pratique du servage, l’antiféminisme, et l’homophobie. Avec la publication de ce dernier ouvrage sur Art royal et régularité, l oeuvre maçonnique de Patrick Négrier se trouve désormais entièrement publiée. Il devient dès lors possible de comprendre la diversité et l unité des contributions apportées par cet auteur à l’histoire de l’institution et surtout de la pensée maçonnique des origines depuis la création de la franc-maçonnerie au XIVe siècle jusqu’aux dernières années du XVIIIe siècle.
Sommaire
I – Introduction à la notion de régularité maçonnique
II – Essai de reconstitution de l’histoire de la création de la Grande loge de Londres
III – Le rite du Mot de maçon à la Grande loge de Londres en 1723
IV – Le rapport du rite du Mot de maçon avec les Constitutions de 1723
V – En quel sens Désaguliers et Anderson utilisaient-ils le mot art ?
VI – La pratique du rite du Mot de maçon comme art de mémoire
A. Le rite du « Mot de maçon » et ses modifications (1730 – 1760)
VII – La portée ontologique du rite du Mot de maçon en 1730
VIII – L’Ordre des francs-maçons trahi de Gabriel-Louis Pérau (1745)
IX – Le Sceau rompu (1745)
X – Le Maçon démasqué de Thom Wolson (1751)
XI – Les Trois coups distincts (1760)
XII – Y a t-il une identité maçonnique normative ?
XIII – L’évolution de l’allégorisme du temple de Salomon au Mot de maçon de 1696 à 1724
XIV – Perfection et secret au rite du Mot de maçon
XV – Le rite du Mot de maçon pouvait-il être annexé, altéré et complété par les créateurs de
hauts grades ?
B. Les Constitutions de 1723 et leur postérité
XVI – James Anderson et les Constitutions de 1723
XVII – Le texte de Désaguliers et son interprétation erronée
XVIII – La souveraineté maçonnique selon J.T. Désaguliers
XIX – La position idéologique des Constitutions de 1723 dans le contexte religieux de l’époque
XX – Religion naturelle et rite du Mot de maçon
XXI – James Anderson et les Constitutions de 1738
XXII – Catholicisme romain et homophobie chez La Tierce (1742)
XXIII – Ahiman rezon de Lawrence Dermott (1756)
XXIV – L’évolution de la pensée religieuse de la Grande loge d’Angleterre
XXV – Les Déclarations de principes du G.O.D.F. de 1877 et de 1884