L’éditorial « Midi Libre » a publié le 26 septembre 2010 un artcile sur le nouveau sous-préfet de Narbonne, Gérard Dubois, et sur son discours d’arrivée.
L’article intitulé « Environ un Narbonnais sur cent est franç-maçon, c’est cinq fois plus que la moyenne nationale » reprend les mots de ce haut fonctionnaire de l’Etat….en voulant évoquer les réseaux d’influences dans le Narbonnais.
Extrait :
Le mot, prêté à Gérard Dubois, peu de temps après son installation en sous-préfecture de Narbonne, avait fait le tour de la ville. « Ne me dites pas qui en est, dites-moi plutôt qui n’en est pas… » Venant d’un homme qui fut de longues années durant, au côté du Préfet de police, l’un des hommes les mieux informés de la place de Paris, haut fonctionnaire rompu aux subtilités des réseaux d’influence qui agitent la Capitale, le trait d’humour en dit long sur l’image renvoyée par Narbonne.
Du haut de ses 52 000 habitants, la ville reste traversée, tiraillée, tenue par 1 000 influences. En 2004, à l’occasion de la sortie de son ouvrage Le Marigot des pouvoirs, le journaliste Jacques Molénat décryptait le phénomène : « Ce qui me frappe, ici, c’est la fusion des pouvoirs. Il y a une évidente consanguinité entre les pouvoirs économiques, consulaire et politique. On a vu des élus municipaux passer à la chambre de commerce et inversement. Derrière, on sent qu’il y a des intérêts qui s’imbriquent et que tout cela est relativement coordonné. Je ne vois pas dans la région d’autres villes où ce soit aussi clair et net » .
Les passerelles existent toujours. Le virage politique, encore chaotique, amorcé par Solange Millet, via Narbonne Oxygène, pour tenter de préparer le terrain de son époux, n’en est, finalement, qu’une des récentes illustrations. Soutenu par le Leucatois Michel Py qui a pu éprouver ce paradoxe : il est finalement plus aisé de tisser ses réseaux au sommet de l’UMP que de pénétrer véritablement les cercles d’influence narbonnais.
LA SUITE ICI