Nous, les hommes, francs-maçons ou non, sommes entourés de beaucoup de vanité, d’orgueil, d’arrogance et fondamentalement d’un manque d’humilité.
Le franc-maçon dans la société d’aujourd’hui – notre Ordre a systématiquement, au fil du temps, offert à ses membres des opportunités d’évolution personnelle, afin qu’ils puissent devenir une puissante force du bien, en tant que bâtisseurs sociaux influents. De nombreuses tentatives ont été faites, et l’histoire nous dit que beaucoup ont échoué, à cause de l’intolérance ; un grand nombre ont atteint leurs objectifs.
Nous avons proclamé qu’il y avait besoin d’un plus grand nombre d’hommes de qualité dans notre Ordre, afin de pouvoir donner l’opportunité à des hommes sincères de se préparer au service dans la société, selon les principes des traditions initiatiques. Avec cela et avec la participation de l’homme franc-maçon dans la société, il y aura une correction des erreurs politiques et sociales profondes, pour la défense de la liberté de conscience, de la justice et de la vérité, quelle qu’elle soit. Au Brésil, il existe une liberté d’action, prévue par notre Constitution, mais il existe de multiples difficultés dans la pratique de nos manifestations, dues en grande partie à l’ignorance du peuple en général à propos de notre Institution, et en partie à cause du manque d’objectivité de l’action du franc-maçon lui-même dans la société, qui ne parvient souvent pas à définir où il veut aller.
Ce n’est une nouveauté pour personne que l’élite brésilienne ne soit pas très sensible aux préoccupations générales de notre pays si l’on considère que notre pays continue de lutter contre ses déficiences fondamentales, telles que l’éducation, le logement, la santé, l’assainissement de base et la sécurité.
Ce qui est intéressant, c’est que beaucoup parlent et peu assument, et nous, les francs-maçons, issus de tant d’histoires, sommes désignés à maintes reprises comme l’espoir moral du peuple.
Le franc-maçon a toujours été insatisfait, et chaque fois que de nouveaux éléments apparaissent dans l’histoire, rachetés par la connaissance et l’instruction, et d’autres qui provoquent la chute spirituelle et morale de l’homme, le franc-maçon s’est toujours plaint et est intervenu. Il serait intéressant de savoir ce que le franc-maçon peut réellement faire dans et dans la société d’aujourd’hui. Pour cela, il ne suffit peut-être pas de comprendre ce qui se passe dans la société actuelle, mais nous devons nous connaître nous-mêmes et connaître nos aspirations.
Qui sommes-nous ? Que faisons-nous ? Ces questions apparemment simples sont vastes et peuvent être envisagées sous plusieurs aspects, mais deux sont fondamentaux :
- Nous, francs-maçons, sommes aujourd’hui un groupe d’hommes répartis à travers tout le pays, avec des principes bien définis par nos Rituels, mais avec des règles pas entièrement bien définies par notre Constitution et Règlements, avec des décisions sans grande répercussion, en dehors de nos Temples. Nous remplissons nos obligations envers nos Obédiences et nos Loges, après tout nous le jurons !
- Nous sommes un groupe d’hommes dont la décision sur ce dont nous discutons et sur ce dont nous avons besoin dans la société n’a pas souvent traversé la rue où se trouve notre magasin ! Malheureusement, cette affirmation n’est pas exagérée. Bien souvent, au sein de nos Temples, nous sommes des « vraies bêtes » combatives qui défendent le bien, le mineur, la démocratie, les principes fondamentaux, nous nous plaignons de la société et de tant d’autres besoins humains dans le monde d’aujourd’hui. Sur ces aspects, le franc-maçon, sans l’ombre d’un doute, n’est pas privilégié, car il parle beaucoup et fait peu ! Bien sûr, nous comprenons que ce comportement est une fonction presque directe des circonstances de vie précaire et de formation de l’homme à l’époque actuelle, mais je continue de comprendre que le franc-maçon, dans ces aspects, n’est toujours pas privilégié…
D’un autre côté, nous comprenons aussi, et au fil du temps, nous apprenons que nos Temples sont un défi à notre responsabilité et que la philosophie est la lumière qui dépasse les barrières physiques et mentales que nous connaissons. C’est la lumière qui nous montre dans le ciel les étoiles qui nous guident, nous donnant accès à la connaissance et à la vie en général, et c’est la lumière qui consolide notre passé, nous amenant à penser au futur ! Sous cet aspect, on comprend que le franc-maçon est non seulement privilégié mais brillant, et même souvent convaincu de la nécessité de s’améliorer.
Le franc-maçon est désormais privilégié, car avec ces programmes il assume un engagement en faveur de la liberté intellectuelle et spirituelle de l’homme, dont la limite, on le sait, est l’infini…
Ainsi, à l’ombre de ce privilège, et sous nos yeux, plusieurs chemins peuvent être empruntés vers la société dans laquelle nous vivons ; La question est : lequel prendre ?
Il est bien connu que les francs-maçons ne vénèrent pas le pouvoir, notamment le pouvoir politique, et encore moins le courtisent-ils, mais nous avons l’obligation de préparer nos membres afin qu’ils puissent exercer le pouvoir avec dignité lorsqu’ils sont appelés à servir la société. La question est de savoir comment affronter la société avec les concepts et les principes que nous défendons…
De cette manière, cela fait partie de notre coexistence en tant qu’hommes bons, en tant qu’action, d’offrir le droit d’exiger de ceux qui sont au pouvoir des positions de compétence, d’austérité, de bon sens, d’égalité et de moralité. La société d’aujourd’hui connaît très peu nos objectifs et est souvent réticente à accepter notre Sublime Institution, doutant de notre efficacité. Notre plus grande préoccupation est que nous doutons nous-mêmes de nos actions et de notre efficacité.
Nous, les hommes, francs-maçons ou non, sommes entourés de beaucoup de vanité, d’orgueil, d’arrogance et fondamentalement d’un manque d’humilité, qui nous tourmentent à chaque instant de notre vie, vénérant le mal.
Nous choisissons nos chemins et notre Ordre, de notre plein gré et sans contrainte ni coercition. Si nous ne sommes pas conscients de ce que nous voulons, nous pouvons librement chercher à nous réaliser ailleurs.
Ce dont nous avons réellement besoin, c’est de nous rapprocher de la société profane ; marchons vers elle, vivons avec ses difficultés, ses plaisirs, sa sagesse et son ignorance. C’est difficile, mais pour la franc-maçonnerie, une société pleine de principes bien définis, et avec la volonté de faire et de faire de son mieux, elle peut devenir viable.
Souvent, le franc-maçon est brillant, bien préparé, plein de connaissances, mais il est timide et gêné de tendre la main à la société et d’offrir quelque chose en faveur des autres. Si nous atteignons les véritables objectifs de notre Ordre, et cessons de justifier nos sentiments et nos préjugés les plus forts, et pourvoyons aux besoins du Frère, dans ce qui lui donne l’opportunité de créer et lui donne la liberté de pensée et d’action, nous sommes déjà sur le point d’atteindre nos obligations. Parmi lesquels nous soulignons le rôle de maintenir et de former de bons hommes !
Allons vers eux ! Nous pouvons compter sur votre soutien et le nôtre ne manquera jamais.
Favoriser l’être humain, sur la base de l’amour du prochain, de l’amour fraternel, démontre avant tout la compréhension pure et simple de la prédominance de l’esprit sur la matière.
Le monde actuel ne nous permet pas de rester enfermés dans nos Temples, jurant fidélité, dans un circuit fermé et incohérent. Nous devons participer. Après tout, nous ne sommes pas une œuvre exclusive de notre époque, mais de plusieurs époques, et c’est pour cette raison que nous sommes responsables de ce que nous entretenons. Nous devons nous rapprocher de la société et ne pas nous éloigner de ses problèmes, en brisant le vieux tabou du manque de proximité et de dialogue. Le moment est venu de définir une bonne raison de vivre et même d’appartenir à la Franc-Maçonnerie.
Le franc-maçon est arrivé à la conclusion que nous devons nous unir et travailler ensemble, et qu’il ne sert à rien de se lamenter en protestant au sein de nos Temples contre les erreurs de la société actuelle, qui, en fait, sont nombreuses ; Ce que nous devons faire, c’est œuvrer pour le bien, même dans une tentative frénétique de relever le moral de notre peuple, aujourd’hui abattu, malheureux et sans perspectives d’avenir solides. Le franc-maçon doit toujours apporter son savoir à son entourage le plus proche, qui est en moyenne bien supérieur à celui de la grande majorité de ce peuple brésilien en souffrance, souvent par manque d’opportunités et largement dépourvu de principes.
Oublions nos désaccords, nos difficultés, parvenons à une compréhension mutuelle et unissons-nous autour du bien et de la tolérance. Pardonnons nos erreurs, car même le droit à l’erreur est sacré, pour autant qu’il correspond au devoir intransmissible d’assumer les conséquences de ce qui a été fait.
Valdemar Sansão – M:. M:.