Il n’y a rien à dire sur la forme réglementaire, en l’occurrence, mais le mérite, c’est ce qui compte.
Imaginez dans une entreprise un particulier candidat à une augmentation de salaire, ou dans votre loge, la relation est la même, soyons d’accord sur une chose, il faut qu’il y ai mérite ! Le recevrez-vous ou non ? Je ne sais pas… est-ce que ça le mérite ?
Cela fait un certain temps que ce mérite est tombé à l’eau.
– « Ça fait longtemps qu’il n’est plus Compagnon, ça fait plus d’un an, il était temps, non ? », dit le frère « le plus dur »…
– « Mais il sait à peine comment se déplacer dans la loge », dit la personne la plus moderne (évitez de rire).
Nous ne disons pas que le temps et d’autres variantes doivent être pris en considération, mais le mérite doit être le pilier de ce travail. Ou non?
Méritant…
Maintenant c’est intéressant ! Mériter? Peut-être que oui, peut-être que non. Voilà le danger ! Le critère subjectif !
Cela peut être mérité pour certains, pour d’autres non ! Cela fait un certain temps que l’approbation d’une demande d’augmentation de salaire n’est plus devenue un simple vote à main levée, en fait, tant d’autres sont dans le même état d’esprit.
Existe-t-il un remède pour le patient ? Le médecin a dit… nous devons juste prendre plus au sérieux la formation de ces apprentis et compagnons. La question de la banalisation, du désintérêt, de l’abandon, tout le monde le sait déjà, comme le disait l’autre : « ça roule bien… », regrettable !
Alors prenons cela plus au sérieux ! Méritons-le ! Guidons et formons mieux ! Ceci est le chemin! La franc-maçonnerie est une école de perfectionnement humain. Et pointez !
Ça ne s’améliore pas comme par magie, ça prend du temps, c’est jour après jour et c’est dans cette amélioration que les choses devraient se passer, y compris les augmentations de salaire. C’est simple…
Mais y a-t-il des exceptions, monsieur ? Oui, mais ils doivent être traités avec respect, avec transparence et avec l’accord de la loge !
Il n’y a pas de formule ni de méthode exacte, mais la combinaison, la réglementation, le mérite, le temps et une bonne dose de bon sens constituent peut-être la solution, afin que nous n’ayons pas les aberrations actuelles.
Un franc-maçon ne doit pas être un excellent philanthrope, ni un grand philosophe, ni un praticien exemplaire de la liturgie maçonnique, mais plutôt un peu de tout cela !
L’équilibre, tout tend à s’équilibrer.
Réfléchissez et pratiquez, ce n’est pas grave, essayez au moins.
Tourner la clé est facile, construire la voiture est difficile !
Auteur : Renato Krile
Le danger est peut-être dans l’automaticité.Difficile de refuser une augmentation à un seul dans un groupe,on peut être davantage bienveillant du 1erau second degré mais il faut vraiment que la Maitrise corresponde à un acquis,un niveau qui ne soit pas seulement du à la sympathie,le temps passé ou la présence aux tenues.
Accepteriez vous d’être soigné par un dentiste qui n’aurait que ces seules qualités?