Lors du choix du Vénérable Maître, les frères ont l’habitude de choisir le plus charismatique, ou le plus assidu, ou le plus âgé, etc., ce qui constitue une très grosse erreur.
Il est dans nos habitudes que les magasins élisent leurs administrations respectives ; A ce moment-là, parfois la vanité, l’avidité et l’égoïsme d’une minorité l’emportent sur la raison, alors que, d’un autre côté, nous devrions être en parfaite harmonie et avec un seul sentiment, celui du bien-être de la Loge, notre petit monde, dont le Vénérable est le Soleil.
Tous les francs-maçons doivent comprendre que, comme dans toute organisation sociale, la nature de notre Institution et la constitution de nos loges sont faites de telle manière que, pendant que les uns gouvernent et enseignent, d’autres apprennent et obéissent, centrés sur l’ordre, la hiérarchie et le progrès, avec modestie et tolérance, pour l’une et l’autre, conditions essentielles au déroulement des travaux.
Il devient donc nécessaire que les frères réfléchissent périodiquement pour mieux comprendre la responsabilité attribuée au Vénérable Maître et l’assister, en tant que Chef d’une Loge maçonnique, puisque de lui dépendent l’honneur et la réputation de l’atelier.
Vénérable Maître n’est pas simplement le titre donné au Président d’une Loge maçonnique, comme peuvent le penser certains frères, car, en théorie, c’est lui qui, par la sagesse, peut diriger, guider et décider, avec une raison absolue, des préceptes légaux et rituels.
Et en raison de son importance, un frère connaissant le système maçonnique doit être choisi et élu à ce poste, en plus de remplir les conditions d’éligibilité explicites harmonisées dans la législation compétente.
Le Vénérable Maître doit être doté d’un bon discours, sans rhétorique vaine, et d’un discernement facile.
Le Vénérable Maître doit, par sa rectitude de conduite, servir d’exemple aux Ouvriers de la Loge. Doit être un leader ; le vrai leader ne fait pas de subordonnés, il fait des suiveurs. Il doit traiter ses frères avec impartialité, avec délicatesse et douceur, sans avoir besoin d’utiliser la force de son autorité pour démontrer qu’elle est sacrée et inviolable.
Ce sont toutes ces exigences et d’autres encore qui peuvent déterminer le choix du Vénérable Maître, qui ne doit pas incomber à celui qui désire avec véhémence et immodération la possession du poste, ni même par l’imposition d’une prétendue dynastie, mais plutôt à ce Frère. dont le nom émerge spontanément de l’intérieur de la Loge, par une volonté désintéressée et fraternelle.
Le poste de Vénérable Maître doit être digne de vénération, et son occupant doit être digne d’une grande considération, de respect et de respect.
Auteur inconnu
il existe des vénérables maitres féminins