Symbole de pureté, c’est ainsi que les Gants Blancs sont conservés au sein de la Franc-Maçonnerie, étant reçus par les Apprentis dès leur initiation.
Il existe d’innombrables symboles de la liturgie maçonnique et, parmi eux, celui qui met en évidence le don des gants blancs aux néophytes lorsque, dans les derniers moments de l’Initiation, se démarque. Le Vénérable annonce alors que ces gants blancs constituent le symbole de son admission dans les rangs des hommes libres et de bonnes mœurs.
Hommes distingués et élégants, dames élégantes du monde et militaires au galop introduisent la mode des gants blancs. Ceux-ci faisaient partie des ornements qui recevaient les évêques au moment de leur consécration, appelés « gants liturgiques », symbolisant la chasteté et la pureté.
La remise des gants blancs aux néophytes de la franc-maçonnerie était justifiée par la même intention accordée aux évêques d’Antônio. En s’englobant les mains, le franc-maçon est amené à comprendre, en premier lieu, que sa main droite ne doit Nunca savoir ce que fait sa main gauche. Le Vénérable lui explique également qu’ils sont « le symbole de son admission dans le Temple de la vertu, indiquant, par leur blancheur, qu’il ne doit Nunca la souiller dans les eaux boueuses du vice ».
À proprement parler, si nous suivons les traditions, les gants blancs devraient être portés lors de toutes les séances. Cette tradition s’effondrée progressivement, notamment dans les pays chauds. Cependant, cette coutume n’a pas été complètement abandonnée. De nombreux francs-maçons américains et européens observent encore cette tradition.
Les Gants Blancs évoquent également les souvenirs des engagements pris lors de l’Initiation.
La possession de gants blancs ne révèle aucune interprétation mystique, mais plutôt ce qui peut être le plus actif et le plus fécond pour guider l’accomplissement du devoir. Elle touche à la fois au destin de la personnalité de l’initié et à celui de sa famille.
D’après ce qui à été précisé, l’Ordre des hommes libres ne se limite pas à distribuer une seule paire de gants à chacun des initiés. Donnez une autre paire à ceux qui ont le plus droit à votre estime et à votre affection. On disait celui que l’on apprécie le plus et non celui que l’on aime le plus, car l’amour exprime parfois un sentiment « aveugle » et peut tromper par rapport aux qualités morales et intellectuelles de celui qui devrait être l’inspirateur. d’actions généreuses.
On voit donc que la franc-maçonnerie, au grand moment de l’accueil de ses invités, se souvient de la femme, dans un hommage juste et sincère. N’oubliez pas que l’épouse a des droits qui ont été maintenus depuis l’époque du soi-disant « Pontificat romain ».
Mais l’épouse, la sœur, la fille ou la mère est toujours la femme qui distribue la consolation, favorise les encouragements et distribue le réconfort, aussi bien dans les heures heureuses de la famille que dans les tribulations et les évanouissements de la vie et par fils mari. Par conséquent, un tel hommage de la franc-maçonnerie est, à tous égards, plus qu’approprié.
Un dicton disait : « Ne faites pas de mal à une femme, même avec un pétale de rose. » La franc-maçonnerie renforce encore plus ce dicton : il ne faut Nunca bénir une femme avec un éclair de pensée. Qu’elle soit jeune ou vieille, belle ou laide, mauvaise ou gentille, délicate ou grossière, elle sait toujours qu’elle est le secret du Grand Architecte de l’Univers. C’est la collaboration infatigable de Dieu au sein de l’humanité. En marge de toutes les philosophies se trouve la vie. Et la perpétuation de la vie était confiée à l’être des êtres : aux femmes.
Le niveau d’égalité auquel la franc-maçonnerie place hommes et femmes, attribuant à chacun une paire de gants blancs, cimente la certitude des nobles exemples transmise à ses ouvriers, consciences des responsabilités assumées devant les assemblées de francs-maçons qui les ont accueillis .
De tels gants sont des symboles de l’admission du nouvel initié comme d’un caractère évident de la pureté des intentions que le franc-maçon doit toujours observer dans ses actions. C’est pourquoi, lorsqu’il les reçoit, il doit faire attention à ne pas les ternir par l’égoïsme et la soumission aux passions qui brutalisent l’homme.
Jaime Balbino de Oliveira