Voici un nouveau Maçon célèbre : « Le Laïc« …Il fera grincer des dents certains mais bon…!
Le Laïc : Ce concept de laïc, laïque ou de laïcité, qui signifie, originellement, « non clerc » a fini par vouloir dire « favorable à la séparation du temporel et du spirituel« , et plus généralement, à la sécularisation du monde et des institutions.
En Maçonnerie. Il est assez difficile de soutenir qu’Anderson est un précurseur direct de Jules Ferry, quelle que soit l’interprétation que l’on donne aux termes « d’athée stupide« . Le rapprochement entre l’idéal laïque et la maçonnerie dans les pays de tradition catholique (Belgique, France, Italie, souvent Amérique du Sud, Espagne et Portugal où l’Eglise catholique a fait interdire la Franc-Maçonnerie, etc…) était à peu près inévitable dans la mesure où le monde catholique, comme ce fut le cas au XIX° siècle, commença à prendre au sérieux les condamnations pontificales. La Maçonnerie ne trouva alors évidemment de sécurité que dans un Etat où le rôle politique ne cessa de s’affaiblir?
Aussi dans les pays catholiques, la Maçonnerie a t elle eu eu et a t elle toujours des laiaisons étroites avec les parties de gauche et de centre gauche qui luttent contre l’ingérence cléricale dans les affaires de la cité (partis radical et socialistes en France, Parti Libéral en Belgique, en Allemagne du Sud, républicains italiens ou espagnols). L’histoire peut seule expliquer cette attitude qui, de l’intérieur, semble peu conforme à l’idéal maçonnique de « laisser ses métaux à la porte du Temple », mais qu’un soucis de sécurité justifie amplement.
Dans les grandes querelles qui, à la fin du XIX° siècle et au début du XX° siècle, marquèrent le processus de sécularisation de l’Etat, le rôle de la Franc-Maçonnerie fut toujours important (Affaires des Fiches en France). Sur le plan maçonnique, il a conduit ces obédiences, dans un même souci de « scularisation » de la Maçonnerie, à l’agnosticisme, c’est à dire au refus d’obliger n’importe lequel de ses membres à une affirmation doctrinale ou « dogmatique » concernant l’existence même du Grand Architecte de l’Univers.
- La sécularisation (étymologiquement rendre au siècle, au monde, de Séculier) consiste à faire passer des biens d’Église dans le domaine public, ou encore, à soustraire à l’influence des institutions religieuses des fonctions ou des biens qui lui appartenaient. Elle est en quelque sorte l’antithèse de la sacralisation, sans avoir le sens de profanation.
- Site Laïcité La Ligue
- Réconcilier le religieux et le laïc reste possible, selon Jacques Grand’maison