Voici une texte de Pierre DESOUTTER « Existe-t-il des convergences entre bouddhisme et franc-maçonnerie » déniché sur le site « Accueil Tin Paris«
I/ INTRODUCTION
Né d’un père agnostique et d’une mère bouddhiste, en des rivages lointains, inondés d’eau et de pagodes, bariolés de toges jaunes safran ou vermillons, exhalant des chants mystiques répétitifs, et des mélopées liturgiques monocordes et envoutantes, j’ai été inconsciemment immergé dans un monde incroyable, parfois irréel, où le vacarme assourdissant et la fureur de la ville se mêlaient au calme étrange qui
régnait dans les temples et pagodes fourmillant au coin des rues, et à cette sérénité apaisante et douce d’une tradition et d’une culture qui ont sans doute forgé ma recherche spirituelle bien des années plus tard.
Devenu FM voilà près de 15 ans à Paris, je suis toujours dans cette quête spirituelle et la voie maçonnique que j’entreprends, semble rejoindre imperceptiblement la voie bouddhiste qui « falotait » en moi comme une petite lueur, rappel d’une enfance mouvementée.
Aussi naturellement que les eaux d’un fleuve se mêlent aux vagues de l’océan, mes réflexions m’amènent dans ma recherche à trouver des convergences dans ces 2 voies maçonnique et bouddhiste pour ma progression spirituelle.
Je me permettrai de vous confier ces réflexions avec toute l’humilité qui se doit pour éviter l’humiliation de l’égo.
Un langage commun peut-il être trouvé entre tradition bouddhiste venue du bout du monde oriental et la tradition maçonnique née en Occident, enracinée dans une symbolique spécifique, dans certains mythes bibliques, dans la philosophie grecque et l’esprit des lumières ?
Avant d’envisager les points communs entre ces deux traditions, permettez moi de vous tracer rapidement l’histoire du bouddhisme et de son fondateur et de passer sous silence les origines de la FM dont vous connaissez tous l’historique.
II/ L’HISTOIRE DE BOUDDHA
Bouddha est né vers 563 avant Jésus Christ, dans un petit royaume du Nord de l’Inde, à Kapilavistu, dans un clan de hobereaux, d’un père valeureux Suddhodana, chef des Sakya, et d’une mère aussi belle que pieuse, la reine Maya.
Siddharta Gautama, son nom d’origine, serait enfanté selon la légende, du flanc droit de sa mère, au pied d’un arbre précieux, au printemps, le temps de la pleine lune du mois indien de Vaishakha (mai ou juin selon notre calendrier).
Un vieil ermite astrologue de l’Himalaya, convoqué par le père tout heureux, augure pour l’enfant une destiné exceptionnelle. Mais, 7 jours après la naissance du prince, sa mère meurt et Siddharta est élevé par sa tante maternelle, seconde épouse du père.
Durant son enfance, le prince vit ans le luxe, les plaisirs et l’oisiveté, apprend les lettres, les sciences, les arts et les règles de la guerre, épouse la belle Yashodara, fille d’un clan voisin, union dont naitra un fils Rahula. Tout destine le prince à une vie heureuse, et pourtant une promenade un jour en dehors du palais va bouleverser son existence. Il rencontre pour la première fois : un homme souffrant, un vieillard au corps épuisé, un mendiant malade et un cadavre, 4 rencontres qui ont marqué son esprit et lui font prendre la décision de quitter palais, femme, enfants, père et richesses, renonçant aux luxes et à l’oisiveté, pour adopter une vie d’ascète errant, mendiant sa pitance en quête d’un remède aux grandes douleurs qui assaillent l’homme.
- Lire la suite : http://www.tinparis.net/fr_culture/Bouddhisme.pdf
Né d’un père bordelais agnostique et d’une mère Viet bouddhiste, je vivrai – sans la fêter, à quoi bon – en fin de cette année ma 33ème année de FM.
J’ai apprécié cette planche unissant l’orient et l’occident qui présente 2 voies, méthodes similaires pour avancer vers la Lumière d’une Humanité plus sage, bienveillante et plus éclairée.
L’œuvre qui grandit l’oeuvrier, et non le travail qui avilit, que nous devons avoir à cœur de réaliser est de continuer à arpenter ces voies pour éveiller et relier également le septentrion et le midi pour enfin construire le havre de paix qui fera de notre Terre un paradis… dans quelques millénaires.
Pour ce faire, j’ai appris de quelques MM à tout accomplir avec sérieux sans me prendre au sérieux en utilisant l’humour et la dérision tout en continuant d’apprendre, faire l’effort d’entendre et m’évertuer humblement à comprendre… en riant bien sûr !