La Fédération Française de l’Ordre maçonnique mixte international « le Droit humain » a publié un edito sur son site internet : « HUMANISME ET PROGRÈS«
La Fédération Française de l’Ordre Maçonnique Mixte et International « LE DROIT HUMAIN » se situe dans une dynamique conciliant tradition et modernité.
La tradition qui véhicule une foi indéfectible en l’Homme, en ses capacités de progrès, nous réunit autour d’un idéal partagé, celui de bâtir un humanisme fondé sur une véritable éthique des relations humaines.
Notre but est de conduire chacun d’entre nous à mettre sa pensée, ses connaissances, son énergie au service de l’humanité pour travailler à son progrès, pour construire une société où règne l’égalité des genres et l’équité sociale.
Dans cet optimisme du progrès, dans l’idée de progressisme, dans la somme des progrès des connaissances, des sciences, des techniques, dans la prospérité qui en découle, il y a en filigrane la notion de progrès pour l’Homme……..Mais…..
Est- ce toujours le cas lorsque l’Homme est contraint de servir une logique financière sans le moindre humanisme ?
Est- ce le cas quand au lieu de voir s’améliorer les conditions de vie nous voyons s’accroître les inégalités, l’environnement mis à mal etc…. ?.
Est- ce encore le cas quand la crise demande toujours plus de sacrifices ? quand elle s’accompagne de la perte d’avantages difficilement acquis grâce au progrès et à la détermination de nos prédécesseurs ?
Cette déception, cette crise traduisent bien plus…..elles sont les stigmates d’une crise de civilisation.
Alors que faire ?
La notion de progrès ne mérite ni d’être idéalisée, ni d’être niée même si certaines utilisations voire déviances sont condamnables.
Si l’on veut qu‘elle ait encore un sens, un futur au 21° siècle il faut absolument dégager des perspectives d’avenir face au désenchantement du monde.
Au fond, s’il y a tout lieu d’être pessimiste à cause des hommes, il y a tout lieu d’être optimiste grâce à eux.
Alors la liberté économique, la loi du marché, le progrès lui- même ne peuvent ni ne doivent oublier un postulat, celui de la valeur de l’autre.
Toutes ces libertés n’ont de réelle valeur que si elles sont bénéfiques à l’homme.
La seule voie pour refonder un optimisme du progrès est d’y introduire une finalité humaniste explicite.
Ainsi que le rappelait Denis Diderot : « L‘Homme est le terme unique d’où il faut partir et auquel il faut tout ramener ».
Suis occupé à préparer une planche sur : que dit-on qd on dit le rituel ? Planche à Clous ai-je intitulé mon travail. Suis tout disposé à échanger sur : Le progrès de l’humanité…Laisser ses métaux à l’ext. du temple…Egalité (pour retenir un élément de la trilogie). Y – a-t-il un au-delà du dire. Étudie-t-on les « progrès » qui affectent l’humanité et l’affecteront plus encore demain pour décider de ce que la F.M peut tenter, comme de décider des partenaires relais (politique) qui peuvent être sensibilisés à moins qu’ils ne s’en remettent au divin marché (D.R.Dufour)