La Grand Lodge of Free & Accepted Masons of the State of New York (Grande Loge de l’Etat de New-York) a décidé de restaurer ses liens d’amitié avec la Grande Loge Nationale Française (GLNF)
Cette dernière vient de l’annoncer sur son site officiel via un communiqué. Un évènement qui marque un plus encore la voie de reconnaissance pour cette obédience !
Communiqué de la GLNF :
L’Assemblée Générale de la Grand Lodge of Free & Accepted Masons of the State of New York (Grande Loge de l’Etat de New-York) a restauré les liens d’amitié entre la G.L.N.Y. et la G.L.N.F. Cet événement est d’une grande portée symbolique pour la géographie et l’histoire des liens d’amitié de notre obédience. Il faut souligner cependant que les relations n’étaient pas rompues, mais seulement suspendues et que ce sont 42 Grandes Loge américaines qui sont désormais en totale relation d’amitié avec la G.L.N.F.
Un peu d’histoire : c’est dès 1928 que la G.L.N.Y. décidait de reconnaître la G.L.N.I.R. devenue plus tard G..L.N.F. A cette époque, seules huit Grandes Loges avaient accepté d’établir des relations d’amitié avec la G.L.N.I.R. Le Missouri en 1914, la Californie en 1925, le Massachussets en 1926 la Caroline du Sud et New-York en 1928, le Connecticut en 1934, Indiana et Viriginie en 1935.
A cette époque, en Europe, la G.L.N.I.R. était soigneusement tenue à l’écart par la Grande Loge Suisse Alpina, le Grand Orient des Pays-Bas et les Grandes Loges d’Allemagne jusqu’à leur suppression par les Nazis. Toutes ces Grandes Loges étaient animées par leur volonté de maintenir leurs liens avec la G.L.D.F. On dit que parfois, l’histoire bégaie, mais c’est sans doute dans les causes profondes qu’il faut rechercher la similitude des situations. Il est très frappant de voir que la montée en reconnaissance de la G.L.N.F. a été, durant toute la deuxième moitié du XXème siècle, concomitante avec le déclin de la situation de la G.L.D.F. dans la communauté des Grandes Loges régulières de par le monde, notamment aux Etats-Unis où, en 1965, la G.L.D.F. perdit toutes ses reconnaissances, malgré les amitiés nouées entre son Surême Conseil du R.E.E.A. et les Suprêmes Conseils américains.
Ce double mouvement s’explique concomitamment en vertu du respect, manifesté par la G.L.N.F., des basic principles anglais de 1929 et de leurs homologues, les standards of recognition américains, et de l’éloignement des mêmes principes, manifesté par la base des Frères la G.L.D.F., quelles qu’aient pu être les tentatives de sa Grande Maîtrise pour s’en rapprocher au cours de l’Histoire.