Il s’agit là d’un article provenant du site sanctuaire-aventure.net, site de référencement de jeux vidéo. Ce texte a été publié lors de la sortie du jeu « Mozart – Le dernier secret » sortie en automne 2008… Comme quoi les jeux vidéos et la maçonnerie ne sont pas incompatibles et réserve des surprises : cela s’appelle la synchronicité parfois.
M OZART ET LA FRANC – MAÇONNERIE
Les destins de Mozart et de la Franc-maçonnerie semblent inextricablement liés.
Wolfgang, génie précoce et célèbre dans toute l’Europe, rencontre le fameux Dr Mesmer quand il n’a que 12 ans. Le médecin est un franc-maçon de haut rang qui gardera tout au long de sa vie un œil protecteur sur la carrière de Mozart. Il est aussi le premier à avoir exploré l’usage de l’hypnose qu’il appelle « magnétisme animal », un phénomène qui est mis en scène de manière importante dans « Mozart – Le Dernier Secret ».
Plus tard, Mesmer commandera à Mozart son opéra pour les enfants, « Bastien, Bastienne ». A 16 ans, un événement étrange vient à nouveau nous interroger sur les relations entre Mozart et les frères maçons : il compose « O Helliges Band » dont le texte est la reprise d’un ouvrage secret maçonnique que seuls les initiés peuvent connaître. Comment Mozart aurait-il pu, si jeune, y avoir accès ? Wolfgang n’est initié « officiellement » qu’à 28 ans…
Mozart s’était depuis longtemps préparé à accéder à une sorte d’illumination par la connaissance. Le rituel maçonnique va bouleverser sa vision de la vie. Son cerveau sans cesse en mouvement, sans cesse curieux de la beauté, va y trouver une nouvelle éducation qui irrigue ses créations. En 1785, Mozart devient Maître maçon. Il multiplie les compositions qui sont autant de messages codés à l’adresse de ses frères. Son ami et mentor en musique, Joseph Haydn sollicite à son tour de rejoindre le temple. L’initiation de Haydn ouvre la voie à une collaboration unique entre les deux hommes. Partageant à la fois l’expertise musicale et la connaissance maçonnique, Haydn et Mozart s’échangeront sans cesse des correspondances et des fragments de composition qui renforcent leur amitié et leur complicité artistique. Dans « Mozart – Le Dernier Secret », cette relation unique et riche se concrétise grâce à l’un des outils mis à la disposition du joueur : « Le livre des harmoniques célestes ». Plus tard, Mozart parcourt l’Europe et visite de nombreuses loges. C’est l’occasion d’interpréter son œuvre pour ses frères. C’est dans le contexte d’une de ces « tenues » maçonniques que commence « Mozart – Le Dernier Secret » : Mozart est à Prague et sa visite à la loge est parfaitement conforme à la réalité historique du personnage.
Wolfgang Amadeus a laissé aux francs-maçons les trois œuvres majeures qui résument à la fois son parcours initiatique et sa philosophie de vie : « La clémence de Titus » ; « La flûte enchantée » et le « Requiem ».
A sa mort, son frère maçon Hensler prononça le plus beau des éloges funèbres : « Le Grand Architecte de l’Univers vient d’enlever à notre Chaîne fraternelle l’un des maillons qui nous étaient les plus chers et les plus précieux. Qui ne le connaissait pas ? Qui n’aimait pas notre si remarquable frère Mozart ? Il y a peu de semaines, il se trouvait encore parmi nous, glorifiant par sa musique enchanteresse l’inauguration de ce Temple. Les artistes meurent après avoir consacré leur vie à améliorer leur Art pour atteindre la perfection. L’admiration de tous les accompagne jusqu’au tombeau. Pourtant, si des peuples pleurent, leurs admirateurs ne tardent pas, bien souvent, à les oublier. Leurs admirateurs peut-être, mais pas nous leurs frères ! La mort de Mozart est pour l’Art une perte irréparable. Ses dons, reconnus depuis L’enfance, avaient fait de lui l’une des merveilles de cette époque. L’Europe le connaissait et l’admirait. Les Princes l’aimaient et nous, nous pouvions l’appeler : » mon frère « . Mais s’il est évident d’honorer son génie, il ne faut pas oublier de célébrer la noblesse de son cœur. Il fut un membre assidu de notre Ordre. Son amour fraternel, sa nature entière et dévouée, sa charité, la joie qu’il montrait quand il faisait bénéficier l’un de ses frères de sa bonté et de son talent, telles étaient ses immenses qualités que nous louons en ce jour de deuil. »
251 ans plus tard, ni le public, ni ses frères maçons n’ont oublié Mozart et pour quelques heures encore,
« Mozart – Le Dernier Secret » ambitionne de faire découvrir aux joueurs la vie, les aventures et la musique du plus grand compositeur de tous les temps