Le blog « Chronique de la belle époque » revient, le 24 août 2009, sur l’Affaire des Fiches et sur le rôle tenu par la Franc-Maçonnerie de l’époque, en mettant en exergue notamment le rôle du Capitaine Mollin. L’affaire des fiches (parfois appelée « affaire des casseroles ») concerne une opération de fichage politique et religieux menée dans l’armée française au début du XXe siècle. Le Capitaine Mollin était gendre d’Anatole France, et était officier d’ordonnance du ministre de la guerre
Ce fût malheureusement l’occasion d’une relance du mythe du « complot franc-maçon » qui trouvait ses origines au début du XIX° siècle. L’article se fait l’écho du livre paru en 1095 sur l’Affaire des Fiches par Mollin.
Extrait :
Nommé officier d’ordonnance au cabinet militaire du général André en juin 1900, il y est alors le seul officier franc-maçon, et devient secrétaire particulier du général Percin, chef de ce cabinet. Et lorsque le ministre montrera son mécontentement de ne pas savoir, au moment de la promotion des officiers, s’ils étaient ou non fidèles à la République, Mollin interviendra auprès de son obédience pour obtenir les renseignements sollicités par le ministre. Le système des fiches commençait ainsi à fonctionner. Qui a eu, le premier, l’idée de recourir à la franc-maçonnerie, afin d’obtenir des informations sur les opinions politiques des officiers ? Dans son livre, La Vérité sur l’Affaire des Fiches, publié en 1905, Mollin dit que c’est le général Percin qui lui a demandé s’il était possible de se faire aider par le Grand Orient.
Suite de l’article ici
A noter la possibilité de consulter en ligne sur le site Gallica de la Bibliothèque Nationale de France : La vérité sur l’affaire des fiches / capitaine Mollin ; [préface signée Jacques Dhur] – Librairie universelle (Paris) – 1905