L’affaire du curé-franc-maçon de Megève, Pascal Vesin, n’en fini pas d’alimenter la sempiternelle dualité Eglise/Franc-Maçonnerie
Ainsi, « La Libre Belgique » a publié un article intitulé « Eglise et franc-maçonnerie, toujours frères ennemis ? » avec les avis éclairés de Jef Asselbergh, Grand Maître du Grand Orient de Belgique, Adolphe Adophy, Grand maître de 1999 à 2001, au chercheur et enseignant belge Luc Nefontaine et à Eric de Beukelaer, ancien porte-parole des évêques.
L’ouverture et l’acceptation de l’un vers l’autre seront elles le prochain challenge de chacun ?
Extrait : « Pour la plupart des maçons, le fait d’être en état de péché grave par l’Eglise est considéré comme un signe de bonne santé. »
La mésaventure vécue par Pascal Vesin met à nouveau en lumière les contentieux impliquant l’Eglise et la franc-maçonnerie. En mai dernier, ce curé de Megève (Haute-Savoie) est relevé de ses fonctions à cause de son appartenance à la loge maçonnique du Grand Orient de France. LaLibre.be avait d’ailleurs interrogé ce prêtre cheminant vers le Vatican en vue de défendre sa cause auprès du pape François. Mais à quand remontent ces dissensions ? Pourquoi la double appartenance est-elle toujours incompatible aujourd’hui ?
Les « inquisiteurs de l’hérésie »
La franc-maçonnerie apparaît en Belgique au début du 18e siècle. Comme le rappelle Jef Asselbergh (photo ci-dessous), grand maître du Grand Orient de Belgique (GOB), il s’agit alors de « la première association de la société civile à avoir vu le jour en dehors des structures ecclésiastiques et sociales. Cette libre association, qui s’intéresse à la philosophie et aux sujets de société, ne réjouit pas l’Eglise qui avait à ce moment-là le monopole de ces débats ».
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