La Grande Loge Féminine de France (GLFF) a rendu un hommage émouvant à Henri Caillavet décédé le 27 février 2013 par la publication d’un communiqué : Au revoir Henri Caillavet … La République et la franc-maçonnerie perdent un inlassable défenseur des libertés et une haute figure de l’humanisme.
La Grande Loge Féminine de France salue avec respect la mémoire d’Henri Caillavet décédé le 27 février 2013, dans sa centième année.
En ce 4 mars 2013, nous lui témoignons notre affection fraternelle et sommes par la pensée près de sa famille de ses amis et des nombreux francs-maçons qui l’accompagnent au crématorium de Tarbes pour un dernier adieu.
Jusqu’à son dernier souffle ce franc-maçon du Grand Orient de France, grand militant de la laïcité, a porté haut, pendant 78 ans les valeurs de la franc maçonnerie.
Fidèle à ses engagements maçonniques, il s’est fait un devoir de les mettre en actes et son exemple nous honore.
Son courage, sa force de conviction et sa droiture ont illuminé tous ses combats. Engagé auprès des républicains espagnols, grand résistant, puis ministre, député, sénateur de la République française, il s’est toujours porté aux avant- postes des luttes pour la liberté et la dignité humaine.
Au cours de sa longue vie politique, il a contribué à arracher presque toutes les grandes avancées sociétales des 6 dernières décennies : droits des femmes, interruption volontaire de grossesse, grossesse par insémination, dons d’organes, divorce par consentement mutuel.
Il s’est illustré dans la défense de la liberté de la presse et pour son indépendance. Son intérêt pour les technologies scientifiques les plus prometteuses lui ont inspiré la promotion de règles éthiques rigoureuses.
Son combat pour le droit de mourir dans la dignité, sans acharnement thérapeutique fut également sans concession.
Et c’est ainsi que s’en va aujourd’hui notre Frère Henri Caillavet, libre et digne, ayant offert pour le bien commun, tout ce qu’un homme et un franc-maçon de sa trempe peut accomplir au service de l’humanité.