21 juillet : cette journée (commémoration de sa naissanxce) est le jour de Victor Schœlcher, l’un des grands initiateurs de la libération de l’esclavage (1848) en France. Cette journée est fêtéé en Guadeloupe et Martinime.
Victor Schœlcher : 1804-1893, Homme politique français. Ayant voyagé aux clonies, il se fit l’apôtre de l’abolition de l’esclavage qu’il put réaliser le 27 avril 1848, alors qu’il était ministre de la Marine du gouvernement provisoire.
Elu député de la Martinique à la Législative de 1849, proscrit après le 2 décembre, réelu en 1871, sénateur inamovible. Il appartint avant 1848 aux loges Les Amis de la Vérité où il avait été initié, et La Cémente Amitiée; après l’exil, il fréquenta La Renaissance par les Émules d’Hiram, toutes loges Orient de Paris.
Lire :
- Victor Schoelcher (1804-1893) Une vie, un siècle : L’esclavage d’hier à aujourd’hui sur le site du Sénat
- L’abolitionnisme de Victor Schoelcher, un humanisme mâtiné de colonialisme et de moralisme par Anne Girollet sur le site « Cahiers d’Histoire »
- le livre : Victor Schœlcher, républicain et franc-maçon par Anne Girollet
Résumé :Cet ouvrage se propose de mettre en perspective les liens entre l’action républicaine de Schoelcher et la franc-Maçonnerie et les principes maçonniques. Si Schoelcher n’a pas toujours une activité maçonnique assidue, il n’en est pas moins un Franc-Maçon.
La devise « Liberté, égalité, fraternité », l’humanisme et la philanthropie, ces principes maçonniques, Schoelcher les a non seulement vécus, mais encore défendus de façon acharnée. »
- le livre Victor Schoelcher, abolitionniste et républicain : Approche juridique et politique de l’oeuvre par Anne Girollet
Résumé : Approche juridique et politique de l’œuvre d’un fondateur de la République
« Deux années après la commémoration du cent-cinquantenaire de la IIe République, Victor Schœlcher (1804-1893) est présenté, plus que jamais, comme le symbole de l’abolition de l’esclavage. Or, cette approche réduit non seulement l’abolition à un seul homme – représentant d’une République généreuse – mais encore l’image de Schœlcher, car ses contradictions et surtout, son républicanisme sont passés sous silence.
Schœlcher lutta, physiquement et politiquement pour une République démocratique et sociale en ayant sans cesse le souci de l’application concrète, pour tous, des principes républicains : Liberté, Égalité, Fraternité. La République se devait donc non seulement de garantir l’inviolabilité de la vie humaine et le respect de la dignité de l’homme mais encore de donner à chacun les moyens de participer activement à la vie de la société (droit de vote, instruction, secours public, notamment).
Ce modèle de République, Schœlcher entendait le faire appliquer également aux colonies. Son action fut décisive dans l’abolition juridique de l’esclavage en 1848 et dans l’organisation du statut légal pour les affranchis. Cependant, il fut assimilationniste sans être universaliste en intégrant la dimension culturelle dans ses revendications : c’est la dialectique de la nationalité et de la citoyenneté qui suscita de nombreux débats pendant toute la période colonisatrice.
Schœlcher était colonialiste. Néanmoins, s’il s’insère dans son siècle par son colonialisme, il s’en détache par son assimilationnisme basé sur l’égalité qu’il traduit pour les quatre vieilles colonies par le principe de la départementalisation.
Cette publication est issue de ma thèse d’histoire du droit, soutenue à la Faculté de droit et de science politique de Dijon (Université de Bourgogne), le 15 décembre 1998. Le jury lui a décerné la mention très honorable avec félicitations du jury. En février 1999, elle obtint le Premier Prix de thèse de la Faculté (Prix Henri Gazin). » (présentation de l’auteur)