C’est l’éditorial « Nord Eclair » qui publie un entretien avec l’une des 500 soeurs de la Grande Loge Féminine de France en Picardie…
Laïcité, travail en loge, représentations sociétales au sein de la loge, etc … sont les thèmes abordés lors de cet interview.
Extrait :
L’esprit qui anime une loge féminine est-il le même que chez les frères ?
>> Nous avons les mêmes fondamentaux, les mêmes valeurs, mais ce n’est pas vécu et pensé de la même manière. Les frères ont une autre façon de voir les choses, les ressentis sont différents. Mais dans la franc-maçonnerie, nous avons le choix. Il existe des loges mixtes.
Que fait-on exactement au sein d’une loge ?
>> Nous menons un travail personnel et collectif sur notre rituel, ses symboles et comment ils peuvent nous faire avancer. Nous traitons de sujets philosophiques ou de société avec, en ce qui concerne la Grande Loge féminine de France, une sensibilité particulière sur les droits des femmes. On apprend à prendre du recul, de la hauteur, par rapport à ce que l’immédiateté de nos jours peut nous servir comme informations dans les médias.
Vous parlez de valeurs, de symboles. Quels sont-ils ?
>> Nos valeurs sont la laïcité – nous refusons tous les dogmes politiques ou religieux -, la liberté, la tolérance, le respect des autres et de soi-même, l’exemplarité, l’engagement dans la vie de la cité… tout ce qui fait l’Homme. Nos symboles (le compas et l’équerre, ndlr) sont en rapport avec la maçonnerie de métier. On se construit comme on construit un temple. On est à la fois l’ouvrière qui taille la pierre et la pierre qui est taillée.
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