X

5 IDÉES REÇUS SUR LES FRANCS-MAÇONS – ÇA M’INTÉRESSE


En mai dernier, le magazine Ça M’Intéresse a publié un article sur 5 idées reçus sur les francs-maçons – un article de Clément Imbert.

Ils descendent des bâtisseurs de cathédrales

VRAI
Au Moyen Age, les tailleurs de pierre se regroupent en confréries pour défendre leurs intérêts et protéger leurs secrets professionnels. A partir du XVIIe siècle, en Grande-Bretagne, des gentilshommes et des bourgeois – qui n’ont rien à voir avec le métier – créent des clubs sur le même modèle. Ainsi naissent les toutes premières « loges », des cercles de sociabilité qui ne sont plus liés à une profession mais à une aspiration philosophique. Il en existe une vingtaine en France aujourd’hui, qui affichent leur filiation avec les maçons médiévaux en reprenant leurs symboles : compas, équerre, pierre brute et taillée.

Les francs-maçons ont recours à des rituels ésotériques

VRAI
Aux yeux des profanes, les cérémonies paraissent bien mystérieuses. Dans les temples maçonniques, on trouve par exemple un damier au sol rappelant la dualité de toute chose, un œil inscrit dans un triangle qui représente la capacité à distinguer le vrai du faux, une corde à nœuds évoquant la solidarité entre maçons… Ensuite, parce que les rituels, volontairement hermétiques, s’appuient sur des récits empruntés à la Bible, aux alchimistes de la Renaissance, à l’Egypte antique, voire aux Templiers.

Les femmes ne sont pas acceptées

FAUX
La franc-maçonnerie a longtemps été un club réservé aux hommes. A partir du XVIII siècle, des femmes commencent à être admises, à titre exceptionnel, dans des « ateliers d’adoption » rattachés à des loges masculines. La première loge mixte de France est créée en 1901. Plus tard, des structures réservées aux « franches-maçonnes » verront le jour, comme la Grande Loge Féminine, en 1952. Mais on est encore loin de la parité. Sur les quelque 175 000 maçons français, moins de 20 % sont des sœurs. Et des loges importantes, comme la Grande Loge de France, continuent à exclure les femmes.

Il est interdit de révéler que l’on est franc-maçon

FAUX
Un maçon est entièrement libre de révéler son appartenance. Dans les pays anglo-saxons, il s’agit d’ailleurs d’une pratique courante. Aux Etats-Unis, dont le tout premier président, George Washington, était franc-maçon, beaucoup de membres affichent des signes distinctifs sur leur plaque minéralogique ou sur leur carte de visite. En France, en revanche, où les persécutions ont été nombreuses – les déportations sous l’Occupation par exemple – on hésite souvent à le dire ouvertement. La seule règle impérative est qu’un franc -maçon n’a pas le droit de révéler l’appartenance d’un de ses frères sans son accord.

Ils possèdent des signes de reconnaissance

VRAI
Certains ont effectivement recours à une façon bien particulière de se serrer la main. L’un de ces saluts consistant en un léger frottement de l’intérieur du poignet. En réalité, ces signes permettent aux initiés de témoigner de leur grade. A chaque correspondent ainsi un certain salut et des mots de passe. Pour identifier un frère parmi des inconnus, les francs-maçons auront de préférence recours à des éléments de langage. En demandant par exemple à quelqu’un s’il a « des activités intellectuelles ». Ou en avançant : « Je crois que nous avons des amis communs. »

A.S.:

View Comments (2)

  • Salut Remi,,ces préoccupations auraient été probablement satisfaites par les hommes d'église qui commanditaient les travaux et nombre de loges avaient leur propre chapelain..
    Les deux théories actuellement présentées auraient parfaitement pu exister en même temps mais dans des régions diverses.me semble t'il.

  • Aujourd’hui il est difficile de croire que les francs-maçons descendent des bâtisseurs de cathédrale. Pas plus que la maçonnerie ne descend des templiers ou autres ordres religieux quel qu’il soit. Que ce soit au point de vue physique ou spirituel. Du reste il est plus que probable que ces bâtisseurs illettrés n’aient eu de préoccupations métaphysiques.