3 petites questions à La Maçonne GADLU.INFO - Franc-Maçonnerie Web Maçonnique

Le petit exercice de « 3 petites questions » se poursuit avec La Maçonne, auteur du blog « LA MAÇONNE Réflexions et informations générales sur la franc-maçonnerie mixte et féminine« .

Je vous livre les réponses de La Maçonne aux 3 questions suivantes :

1- Si la Franc-Maçonnerie n’existait pas… quel chemin initiatique auriez vous emprunté ? 2 -La Franc-maçonnerie est-elle au crépuscule de sa mission ? 3- En maçonnerie, votre « Madeleine de Proust »…. quelle est elle ?

1- Si la Franc-Maçonnerie n’existait pas… quel chemin initiatique auriez vous emprunté ?.

Je ne sais pas quel chemin j’aurais choisi sans la franc-maçonnerie. Je suis athée. Il y a donc une opposition purement sémantique entre ce que je suis et les autres démarches initiatiques existantes.

Si la franc-maçonnerie n’existait pas, est-ce que quelque chose d’autre aurait existé? Il est raisonnablement étonnant que nous ayons une franc-maçonnerie aujourd’hui. L’Europe et le monde occidental ont été dépourvu de systèmes initiatiques avec la christianisation. La franc-maçonnerie n’est pas très originale, en elle-même. L’humanité a toujours réussi à inventé – créé – une initiation, plus exactemet des sociétés ésotériques qui nécessitaient une entrée, une “mise en condition” de ses nouveaux membres, une formation qui dépasse le culturel comme le cultuel. Peut-être parce qu’une partie de l’humanité en avait besoin. Je pense être de ceux-là. J’aurais donc sûrement trouvé un autre chemin.

2 – La Franc-maçonnerie est-elle au crépuscules de sa mission ?

Oui et non. Je suis persuadée que la franc-maçonnerie va changer de visage aussi bien, dans son fond comme dans sa forme. La franc-maçonnerie féminine avec la GLFF, et mixte avec le Droit Humain ont été ce changement. Une première amorce: la naissance du Droit Humain est directement lié à des questionnement sociales et féministes. La GLFF est très jeune, à l’échelle de la franc-maçonnerie. De 90 femmes, elles en comptent 14000 aujourd’hui. Ce sont des obédiences qui ont ouverts des portes – voir même qui en ont cassées quelques unes –

Lorsque l’on dit “progrés de l’humanité”, il n’est pas précisé de temps et d’espace – cela peut concerner l’humanit dans 1000 ans. Son principe est de mettre l’être humain au centre de tous les débats. Je ne crois pas que l’humanité soit au crépuscule de nos préoccupations quelque soit la forme et le fond que prendra la franc-maçonnerie.

Il ne faut pas confondre avec les démarches individuelles des soeurs et des frères avec celles des obédiences elles-mêmes qui définissent des grandes lignes. Du fait de leurs effectifs, une obédience fait les choix du “plus grand nombre”, finalement la plus démocratique, au risque de se contenter des démarches les plus communes, les moins fouillées, les plus traditionnelles et du fait les moins intéressantes et les moins avant-gardistes. C’est un peu avoir de gros sabots aux pieds.

La franc-maçonnerie est un peu plus subtile. Elle est avant tout une démarche individuelle. C’est sa grande force. A partir de là, tout est possible.

3- En maçonnerie votre « Madeleine de Proust »…. quelle est elle ?

Je n’en ai pas qu’une seule. J’en ai une boîte pleine. La vie est une fabrique de “madeleine de Proust”. La franc-maçonnerie m’a donc apportée son lot. Les rencontres que j’y ai faites sont les madeleines que je mange le plus souvent. Certaines ne sont peut-être pas aussi bien réussie que d’autres – un cuisinier peu scrupuleux certainement – mais elles sont vite effacées par les suivantes, bien plus nombreuses.

Rectifié est ma passion… »

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