Vous retrouverez également les chroniques de toute la bande : Marie Françoise-Blanchet, ancienne Grand-Maîtresse de la Grande Loge Féminine de France, Philippe Benhamou, auteur , Jean-Michel Dardour, passé 1er Grand-Maître-adjoint de la GLDF, président du Think-Tank « Franc-Maçonnerie et Société, Laurent Kupferman, , auteur, Hélène Cuny, directrice de la Rédaction de Franc-Maçonnerie Magazine, Jean-Laurent Turbet, Eva Magloire, et de la profane Sonia.
N’oubliez pas que vous pouvez poser des questions à nos invités pendant l’émission en appelant au 09 53 08 00 99.
Ouvrage d’André Combes :
La Commune ne sera officiellement célébrée par le Grand Orient qu’en 1971 à l’occasion du centenaire. Plusieurs milliers de Maçons et de Maçonnes (notamment de la loge Louise Michel) se rendirent au Père-Lachaise. Il y eût bien deux courants maçonniques en 1871. Le premier est d’emblée ou progressivement favorable à la Commune ; le second reste jusqu’au bout conciliateur et déplore l’échec des négociations et la poursuite de luttes fratricides sous l’œil des Prussiens. Les maçons pro-versaillais sont restés silencieux.
Après la défaite, alors que la presse s’en prend aux « incendiaires » et aux fusilleurs d’otages, la maçonnerie se fait prudente et ses dirigeants désavouent solennellement les « frères » qui se sont compromis dans l’insurrection. Bien qu’accusés d’avoir été des « fanatiques », ils ne subissent pas de sanctions. La maçonnerie des années 1880 veut, semble-t-il, occulter ce que furent ces « discordes civiles » afin de mobiliser tous les « frères » pour la défense de la République puis pour la bataille scolaire.
Les communards ont cependant été bien accueillis à leur retour dans leurs loges. Le souvenir de la Commune, devenu mythique, ne sera glorifié que dans les années 1900, en particulier par ses «anciens combattants» ; puis en 1971.
Ouvrages de Christophe Bitaud :
L’Unique et l’Initié « Le point commun entre l’anarchiste et le franc-maçon c’est bien la construction de soi, la recherche inlassable du plein épanouissement de son individualité, hic et nunc. « Deviens ce que tu es » écrivait Nietzsche, un homme vrai en toutes circonstances ajoutent l’anarchiste et le franc-maçon. Quel meilleur endroit pour y parvenir que la loge maçonnique ?
Véritable microcosme libertaire où règne l’ordre sans l’autorité, où s’épanouissent la sagesse, la force et la beauté, où l’harmonie n’est plus une utopie. Certes, on peut rencontrer des anarchistes, ou prétendus tels, sectaires et intolérants, des francs-maçons, ou supposés tels, arrivistes et arrogants.
On peut être déçus par les individus, mais gardons-nous de les juger, il faut dire que les idéaux portés par la maçonnerie et l’anarchisme sont d’un accès difficile. L’aventure vaut d’être vécue. J’ai dit. » Ces quelques lignes de Christophe Bitaud figurent en conclusion de son ouvrage. Mais le propre de tout cheminement n’est-il pas d’avoir pour aboutissement, parfois sous d’autres mots, ce qui est son point de départ ? Dans cet essai, l’auteur s’attache à présenter l’aspect complémentaire d’une démarche de libération avec l’oeuvre de celui qui, jour après jour, travaille à polir sa pierre.